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Comment adopter une communication efficace ?
1. Tout le monde communique tout le temps. Pourquoi serait-il important de se former à ce sujet ?
Bien sûr, nous communiquons tous, et tout le temps… Nous pensons donc – et, le plus souvent, à juste titre – que nous savons communiquer. Pour la vie quotidienne, dans les situations courantes, notre façon de communiquer habituelle est la plupart du temps efficace, donc nous pouvons continuer à parler et à écrire (ou à agir…) comme nous savons déjà le faire. Mais parfois, lorsque l’enjeu est important par exemple, ce que nous avons appris à faire en termes de communication ne suffit plus. Nos paroles, nos écrits, nos comportements ne nous permettent pas d’obtenir ce que nous voulons. Nous nous sentons alors inefficaces, incompris… De même, si nous sommes généralement à l’aise, nous pouvons perdre de notre pouvoir d’influence lorsque nous sommes sous pression. Et certaines personnes sont maladroites dans leur communication, même lors de circonstances « classiques » de la vie quotidienne. Tout cela vient du fait que nous avons appris à communiquer sans nous en rendre compte : en écoutant et observant les personnes communiquer autour de nous, nous avons acquis certaines techniques et les avons intégrées depuis notre plus jeune âge (et ces techniques nous semblent « naturelles », puisque nous les avons automatisées depuis longtemps). Nous pensons donc pouvoir communiquer « spontanément », sans avoir besoin d’apprendre. Mais quand nous nous retrouvons démunis ? Quand ces façons de faire « naturelles » et « spontanées » (en fait apprises, entrainées, automatisées… sans même que nous ne nous en rendions compte) ne suffisent pas ? Alors il nous faut remettre en question nos habitudes et aller regarder comment de grands professionnels de la communication réussissent là où nous patinons un peu…
2. Quand parle-t-on d’une communication efficace ?
La définition classique de l’efficacité est le fait de « produire l’effet attendu, d’atteindre son but, d’aboutir à des résultats utiles ». Donc une communication efficace est une communication qui atteint son objectif. Ce qui est d’ailleurs à souligner, parce que si on demande aux gens « quel était votre objectif quand vous vous êtes exprimé de cette façon envers cette personne ? »… il est rare que la réponse soit claire ! Trop souvent nous oublions de faire le point sur nos raisons de communiquer dans tel contexte précis… et sommes ensuite désappointés devant le résultat… !
3. Sur quoi peut-on appuyer sa communication pour gagner en efficacité ?
En plus de se souvenir de préciser notre objectif avant de nous exprimer ?… La première chose serait certainement de prendre en compte le contexte. Envers qui veux-je communiquer ? Dans quelles circonstances ? Avec quels enjeux pour moi / pour l’autre ? Prendre l’habitude de faire attention à qui parle à qui, quand, suite à quoi et en espérant quoi… permet d’adapter notre communication, de trouver la forme de langage qui sera la plus efficace, peut-être aussi le bon moment pour exprimer certaines choses… Lorsque nous prenons la responsabilité de notre communication (au lieu de faire « comme d’habitude »), nous pouvons utiliser les règles et outils de communication formalisés depuis des siècles, aujourd’hui affinés, peaufinés… et trop souvent méconnus, qui nous permettent de mettre toutes les chances de notre côté en termes de communication. Nous pouvons donc nous appuyer sur les « axiomes de la communication », les règles de la rhétorique, le « modèle précision », les propositions de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique)… mais aussi l’attention à la communication non-verbale, les informations internes que nous recevons (par exemple grâce à nos émotions) ou les possibilités que proposent la reformulation et le recadrage, sans compter les différents modes de communication offert grâce aux nouvelles technologies… la palette est large !
4. Comment préparer ses communications ?
En prenant un peu de temps – selon l’enjeu et les circonstances, plus ou moins de temps. Et avec l’habitude, ce temps de préparation deviendra de plus en plus court. Revoir ce que nous voulons dire, à qui, pour quoi (et pour quoi), quand, comment, avec quels outils… Il est intéressant à plusieurs titres de préparer ses communications, le temps passé en aval est un temps précieux ! Nous pouvons préciser ce pourquoi nous voulons communiquer… si cela vaut le coup de prendre ce temps de préparation… peut-être nous obliger à approfondir notre pensée, à remettre en question notre opinion sur le sujet à aborder, à rechercher des arguments pour nous faire réellement entendre… L’idée principale de la préparation étant de nous permettre d’adapter notre communication à notre auditoire et au contexte (tout en restant nous-mêmes !)
Nous pouvons aussi tester l’effet de notre communication auprès d’un « public test » de personnes prêtes à nous faire un feedback sincère – sans pour autant prendre leurs réactions pour argent comptant : le seul vrai juge de notre communication, c’est la personne (ou le groupe) auquel nous nous adresserons finalement.
5. Peut-on réellement se former pour être un meilleur communicant ?
Heureusement, oui ! Même si certaines personnes semblent être plus « douées », même si d’autres au contraire ne se sentiront que très rarement vraiment à l’aise en termes de communication, chacun peut améliorer l’efficacité de ses interventions (écrites, orales, comportementales). Le souci est que se former ne sert pas à grand-chose si on ne met pas en pratique et si on ne s’entraîne pas suite à la dite formation. Il faut donc être prêt à remettre en question ses habitudes, tester, essayer différents outils ou différentes approches dans différents contextes… et s’entraîner ! L’entrainement est la clef pour qu’une nouvelle compétence devienne disponible, pour que, au moment où nous voulons communiquer, nous puissions choisir : dans ce contexte, communiquerai-je avec ma façon habituelle de faire ou bien vais-je faire de cette nouvelle façon ? Et observer ce que l’utilisation de ces nouvelles compétences génère… Ainsi, nous pourrons développer, améliorer, une compétence de communication stratégique qui nous semblera, à terme, presque aussi naturelle que le fait de parler « spontanément » aujourd’hui.
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Cécile Gilbert-Kawano débute sa carrière comme formatrice de professionnels et managers et formatrice de formateurs dans un grand groupe international (informatique). Dès 2004, elle développe son activité en coaching individuel et collectif, co-développement et formation, se spécialisant en Intelligence Emotionnelle et Relationnelle. Elle anime pour EFE, les formations « Mieux communiquer pour faire passer ses messages » et « Développer son intelligence relationnelle »
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