Cinq clés pour manager son équipe en leader

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[vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]Luis RODRIGUES est coach diplômé et formateur-consultant en Management et Efficacité Professionnelle. Partenaire d’EFE, il anime les formations « Management transversal » et « Développer son leadership de proximité ».

 

« Un leader sait ce qu’il faut faire, un manager sait seulement comment le faire » (Kenneth Adelman)

Certains opposent les notions de leader et de manager, dans une vision caricaturale, pour mieux en définir les caractéristiques respectives.

En revanche, dans la pratique, la capacité à conjuguer les deux rôles permet aux managers capables de prendre du recul sur leur posture, d’améliorer leur capacité à entraîner leurs équipes vers la réalisation d’objectifs de plus en plus complexes.

Contrairement à une idée reçue, le leadership ne relève pas seulement de l’inné. Bien entendu, certaines qualités physiques ainsi qu’un environnement familial ou social favorable peuvent donner un avantage à certaines personnes. Cependant, deux composantes supplémentaires sont maintenant reconnues : non seulement le leadership est aussi le fruit d’un travail et d’un apprentissage ciblé, mais il repose également sur une posture de vigilance par rapport à son environnement.

Concernant l’apprentissage, nous avons sélectionné cinq grands axes de travail au travers desquels les managers peuvent acquérir une dimension de leader :

 

Mieux se connaître

En identifiant les constantes des leaders, chaque personne peut déterminer les compétences nouvelles à acquérir ou à renforcer, pour développer son propre style de leadership. Nous aidons également les responsables à connaître leurs modes de comportement et à décoder ceux des autres. Ils peuvent ainsi développer des stratégies d’interaction adaptées à la situation et à leurs interlocuteurs. Mieux se connaître permet à chacun de développer une réflexivité sur ses comportements et sur ses actes et ainsi apprendre de ses expériences.

 

Communiquer

Informer n’est pas communiquer. Les leaders savent que dans la communication, il est avant tout question de la relation à l’autre. L’autre a quelque chose à me dire qu’il ne me dira que si je m’intéresse à lui. Communiquer, c’est donc entrer dans le monde de l’autre, créer les conditions nécessaires à la réception du message, décoder ses modes de perception pour entendre ses besoins ou pour le convaincre. Quand la relation est équilibrée et exempte de manipulation, et quand elle favorise les intérêts mutuels, elle devient un puissant levier d’adhésion pour le leader.

 

L’équipe : la construire, la guider, la développer et la servir.

Le rôle de leader implique nécessairement l’existence d’un groupe de personnes à guider, à entrainer. Dans l’idéal, le leader serait celui que le groupe a choisi, a « élu » parce qu’il considère que c’est celui qui est le plus à même de mener le groupe vers le succès. A partir de là, le leader doit servir le groupe et non « s’en servir », il doit alors exercer son pouvoir POUR et non SUR le groupe. Au travers d’un processus de construction, il va transformer le groupe en équipe, puis il va l’orienter dans une direction, donner du sens à l’action. Enfin, il va permettre à chacun de développer et trouver sa place dans un va-et-vient subtil entre intérêt personnel et collectif.

 

Décider

Prendre des décisions est souvent plus compliqué que de devoir choisir entre la paire de chaussures marron ou noir. L’instant du choix est l’aboutissement d’un processus perturbé par des mécanismes la plupart du temps inconscients, appelés biais (déviations par rapport à la réalité) de perception, d’évaluation ou de jugement. Prendre conscience de ces biais va permettre au leader d’évaluer ou de réduire l’incertitude, lui permettant ainsi de faire des choix plus rationnels.

Mais le leader est également un manager qui, par sa curiosité, son ouverture ou la diversité de ses centres d’intérêt, va se doter d’une gamme d’informations ou d’options qui va faciliter ses décisions.

Enfin, certaines décisions nécessitent deux qualités primordiales chez les leaders : du courage au moment du choix, et une responsabilité assumée dans leur mise en œuvre.

 

Gérer les situations difficiles et le changement

C’est dans la tempête que le rôle du leader est le plus attendu. Par sa capacité à conduire l’équipe hors de la tourmente, le leader va renforcer sa légitimité. De même, il répond à l’attente de son équipe quand il est visionnaire et conduit les changements indispensables à la pérennité de la structure, ou ceux qui vont donner un avantage concurrentiel à l’entreprise.

Au delà de ces apprentissages, la troisième composante du leadership consiste à développer un état de veille et une vigilance permettant de saisir « la bonne opportunité ». En effet, le leadership résulte aussi de la rencontre entre une personne et une situation « à résoudre », comme si le rôle du leader existait et attendant que quelqu’un s’en saisisse.

 

[dt_quote]LuisRodriguesLuis Rodrigues est coach diplomé et formateur-consultant en Management et Efficacité Professionnelle. Après 18 ans en entreprise, il a mis à profit son expérience des projets, des équipes et des organisations, pour concevoir et animer des dispositifs de formation et d’accompagnement individuel et collectif. Partenaire d’EFE, il anime les formations Management transversal et Développer son leadership de proximité .[/dt_quote]

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