[vc_row][vc_column][vc_column_text]Nelly Dubout accompagne des organisations et comités de direction dans la transformation de leurs entreprises, qu’il s’agisse de transformations humaines, managériales ou digitales.
Les postes de Comité de Direction suscitent des convoitises et beaucoup de fantasmes. Mais derrière les packages reluisants et l’ivresse du pouvoir, les obstacles psychologiques et le sentiment de solitude ne sont pas rares. Ils ne sont toutefois pas insurmontables : travailler dessus permettra de les dompter.
Qu’est-ce que la solitude à ce type de fonction ?
Perchés en haut de l’organigramme, les dirigeants d’entreprises peuvent se sentir isolé ou avoir le vertige. Les psychologues appellent ce syndrome la “solitude” ou la “tour d’ivoire” du dirigeant.
Être au sommet de la hiérarchie, c’est prendre des décisions lourdes, souvent seul, jouer avec des informations confidentielles, être responsable légal et financier de toute une entreprise. Pour faire face à cette décharge de stress et à leurs doutes, les dirigeants ne disposent malheureusement pas toujours du soutien nécessaire. D’où ce sentiment d’enfermement et d’isolement : se sentir seul, incompris ou démuni au milieu de tous.
Même s’ils font partie d’une équipe Codir, les dirigeants ont souvent dans l’image du « soit fort » et ont du mal à se livrer entre eux et travailler en transversal pour unir leurs forces.
Pourquoi les dirigeants sont-ils davantage touchés que les autres ?
La configuration de ce poste est unique dans l’entreprise. Par définition, personne d’autre au sein de l’entreprise ou du service ne dispose d’autant de responsabilités qu’eux. Impossible, donc, d’échanger avec un homologue ou un collègue dans la même situation.
Les dirigeants s’imposent souvent une loi du silence qui n’arrange pas les choses. Pour garder la face, ils ne confient rarement leurs difficultés à leurs pairs du Codir ou à leurs numéros 2. Au-delà des enjeux de pouvoir, cette méfiance est souvent justifiée : les intérêts d’un collaborateur ou d’un adjoint sont fondamentalement différents des intérêts professionnels et personnels du dirigeant.
Trop de complaisance, pas assez de recul : les amis ou la famille ne formulent pas toujours les conseils les plus objectifs. Ils sont réconfortants dans l’instant, certes, mais ils ne permettent pas de dépasser un obstacle sur le long terme.
Comment briser la solitude ?
Le malaise peut altérer l’équilibre et la prise de décision du dirigeant, et donc le bien-être de l’entreprise. D’où l’importance de sortir de l’impasse.
Avant tout, le plus important est de ne pas transformer la solitude psychologique en isolement physique. Plusieurs méthodes existent, plus ou moins frontales, pour y arriver : se préserver des pauses avec ses proches, se focaliser sur le sport en parallèle du travail, ou faire face pleinement à ses blocages.
- Échanger avec des dirigeants dans la même situation
Qui de mieux qu’un autre dirigeant pour comprendre la situation d’un dirigeant ? Échanger avec un homologue qui a vécu la même situation, les mêmes interrogations, les mêmes craintes et les mêmes doutes peut aider à se débarrasser du malaise. De nombreux clubs ou des groupes de rencontre entre dirigeants – appelé groupes de pairs – existent à tous les niveaux et dans tous les secteurs.
Le plus important est de se confronter aux autres : participer à des colloques, des conférences, des conventions permet de glaner quelques conseils pour mieux vivre son expérience de dirigeant.
- Admettre sa vulnérabilité
Communiquer sur ses difficultés. Cette solution est sans aucun doute la plus difficile à adopter, mais elle peut permettre de sortir de l’engrenage pernicieux. Vous avez le pouvoir de prouver qu’un dirigeant n’est pas un être humain infaillible.
Si admettre sa vulnérabilité peut être efficace, c’est encore un énorme tabou : la plupart des dirigeants que j’ai contacté veulent encore rester dans l’anonymat, même quand ils ont réussi à vaincre leurs problèmes.
- Suivre un accompagnement personnalisé
“Les conseils de mes pairs n’étaient pas constructifs, et trop dans le jugement, j’ai donc dû trouver une solution par moi-même,” constate aujourd’hui M, un dirigeant d’entreprise passé par ce sentiment de solitude qui s’est rapidement tourné vers un cabinet de coaching.
Comme beaucoup, il a été séduit par cette solution qui ne compromet pas ses relations professionnelles. “Les relations hiérarchiques sont difficiles à gérer, c’est donc positif d’avoir un point de vue qui permet de prendre de la hauteur”, confie-t-il après coup. Suivre un accompagnement permet aussi de discuter librement de ses faiblesses sans enjeux de pouvoir, de postures ou de stratégies. Une discussion qui se révélerait nettement plus difficile avec un collègue, un proche, ou un homologue pour certains.
À chacun sa solution selon son tempérament et ses capacités émotionnelles. Tout en gardant en tête que sa sérénité et sa santé sont des limites tout à fait raisonnables dans son travail.
[/vc_column_text][dt_quote font_size= »normal » background= »fancy »]Dirigeante du Cabinet BIRDS Conseil et Coach certifié HEC, Nelly Dubout exerce depuis 5 ans dans son cabinet composé d’une dizaine d’experts. Elle accompagne des organisations et comités de direction dans la transformation de leurs entreprises, qu’il s’agisse de transformations humaines, managériales ou digitales. [/dt_quote][/vc_column][/vc_row]
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