[vc_row][vc_column][vc_column_text]C’est un fait qui ne cesse de m’étonner : comment l’invention d’un outil peut-elle anticiper de 40 ans un besoin devenu entre-temps quasi-universel ?
Tony Buzan, lorsqu’il invente le Mind mapping, se doutait-il que les années 2010 verraient l’explosion de l’information et le besoin de prendre de la distance face aux événements quotidiens ? Imaginait-il l’omniprésence du visuel dans notre communication au quotidien ?
Car le Mind mapping (ou la carte mentale), c’est tout ça à la fois, et bien plus !
Mind Mapping et gestion de l’information ?
Le Mind mapping repose sur un ressort « technique » on ne peut plus simple, le mot-clé.
Il permet de :
- Résumer et synthétiser l’information : la carte comme outil favorisant la compréhension et la lecture active
- Ancrer la donnée : la carte comme outil de mémorisation
- Exprimer clairement une pensée : la carte comme outil facilitant la prise de parole
Prendre de la distance… avec le Mind mapping ?
La carte, c’est cette fois-ci les branches qui se déploient harmonieusement, dans un souci d’équilibre visuel. Cette capacité à montrer l’ensemble de la situation, de la problématique ou du projet est mise en avant par les logiciels. Cette « vue d’en haut » révèle souvent des liens inattendus, suggère des regroupements d’idées, ou encore permet de mieux soupeser une option parmi d’autres.
Pour exemple, voici un carte mentale présentant le Mind mapping et ses utilisations :
L’importance du visuel…
Les images, les couleurs ou les symboles que l’on trouve sur une carte, ont pour Tony Buzan une grande importance et un rôle très précis : il s’agit de solliciter l’hémisphère droit du cerveau.
- Imaginez une masse d’information que l’hémisphère gauche analyse inlassablement, détail après détail, et, pour tout dire, rumine.
Ne dit-on pas ruminer ses pensées et se noyer dans les détails ? - Imaginez donc cette masse être déplacée vers l’hémisphère droit, où, au contraire, elle a la possibilité et l’espace pour se déployer branche après branche.
Tony Buzan utilise le terme anglais organic, qu’on peut traduire ici par vivant, pour décrire les formes des branches. - Puis l’information regagne l’hémisphère gauche ravivée, maîtrisée, et ainsi de suite en une circulation stimulante.
Et c’est là, je pense, un trait visionnaire. Anticiper, il y a 40 ans, que le besoin d’analyser en permanence les faits et les données allait en engendrer un autre : celui de respirer, de lâcher-prise, de laisser la pensée se déployer plutôt que chercher à la juguler.
Ça ressemble bien à notre époque !
C’est dans cette capacité de déploiement de la pensée que l’on rapproche souvent Mind mapping et créativité. Cet outil lève certaines barrières mentales, élargit l’horizon et la perspective. Les départements R&D ont été les premiers en France à adopter la technique inventée par Tony Buzan. Et aujourd’hui, ne faut-il pas que chacun invente et réinvente tout le temps ? Pour faire face avec agilité à l’imprévu ou à une soudaine surcharge de travail, la carte mentale peut être utilisé comme outil de gestion de projet ou comme outil de gestion du temps.
Et là-dessus arrivent les solutions informatiques. Les logiciels, iMindMap, Xmind, MindMeister et les autres, apportent à cet outil des possibilités d’intrications supplémentaires :
- Pouvoir appeler des fichiers, des vidéos, etc. directement depuis la carte mentale
- Réorganiser sa carte rapidement et en direct si besoin
- Partager ses cartes par mail ou sur internet
- Projeter une carte pendant une présentation
A titre d’exemples, voici les cartes que j’ai construites au cours des derniers jours :
- Préparer la traversée des Pyrénées à pied
- Ecrire le plan d’un livre
- Synthétiser et organiser immédiatement toute l’information recueillie quotidiennement sur le sujet du livre
- Animer une formation informatique
- Synthétiser deux jours d’échanges en une seule page A4
- Prendre en note un documentaire à la radio
Et vous, quel sujet allez-vous cartographier ?
Pour vous lancer, rejoignez-nous lors d’une prochaine session !
Tony Buzan nous a légué cet outil fabuleusement adapté à notre époque, que je souhaite à chacun de découvrir. « Légué » est en l’occurrence le bon terme : Tony Buzan s’est éteint, à 76 ans, le 13 avril 2019.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
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André Meyer, consultant formateur, travaille notamment sur l’intelligence visuelle, les techniques de créativité, l’organisation et l’efficacité et l’utilisation raisonnée des nouvelles technologies.
Il anime chez EFE les formations « Gérer son temps et ses priorités » et « Améliorer son efficacité grâce au mind mapping ».[/dt_quote][/vc_column][/vc_row]
