Manager de proximité : quelle est votre posture ?

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[vc_row][vc_column][vc_column_text]Posture, voilà le nouveau mot à la mode…. Les services RH se posent régulièrement la question de savoir si leurs managers ont bien la bonne « posture ». Les coachs, consultants et autres formateurs la travaillent eux aussi…. Serait-elle comme un costume qu’on endosse ? Un rôle à jouer ?
En réalité ce n’est pas si simple…. Si la posture sous-entend effectivement la compréhension d’un rôle, des responsabilités qui incombent au poste, il s’agit surtout de cette prise de recul qui permet l’incarnation de celle-ci.
Ainsi, pour un formateur, la posture de pédagogue doit être une réalité incarnée par sa capacité à expliquer sous différentes formes la notion à transmettre. Cette capacité deviendra naturelle lorsqu’il en retirera une véritable satisfaction à transmettre son savoir.

 

Dans le cas du manager de proximité, que revêt cette posture ?

Tout d’abord, il y a une question de hauteur. L’ancien technicien, ingénieur ou spécialiste, va devoir « lâcher » le côté technique de son travail en devenant manager de proximité. Il doit alors analyser plutôt que résoudre les problème et présenter l’activité plutôt que faire.
Au delà donc de cette fameuse « posture », on attend que – naturellement – le nouveau manager comprenne que sa valeur ajoutée, à lui, porte plus sur sa capacité à orienter son équipe. Il s’agit alors de l’amener à comprendre ce qui ne va pas, plutôt qu’à résoudre lui-même les problèmes.
Cet acquis sera possible lorsqu’il aura su prendre plaisir à ces nouvelles activités, créer le climat de confiance dans l’équipe, faire monter en compétences ses collaborateurs, et donc déléguer « l’opérationnel » sur des points parfois passionnants pour lui !

 

Comment cette posture s’exprime au quotidien ?

Un autre aspect de la posture de manager de proximité est représenté par la capacité à piloter, à analyser l’activité et à effectuer un bon reporting. Une des difficultés les plus courantes du manager de proximité est de concilier ses missions techniques et managériales. Cela engendre souvent de nombreux problèmes d’organisation et une surcharge de travail difficilement absorbable. Ce qui ne lui permet pas de distinguer l’urgent de l’important.
Un reporting pertinent s’apprend, mais surtout se réalise, lorsque l’on a compris ce que l’on attend de nous et quels sont les enjeux auxquels l’entreprise doit répondre.

Enfin, le dernier aspect fondamental de la posture de manager porte sur sa capacité à décider et proposer des solutions. L’opérationnel rapporte les problématiques terrain. Le manager de proximité, lui, les analyse et propose les solutions adaptées à la stratégie et aux valeurs de sa société.

 

Ces quelques exemples viennent de nous montrer que la posture est donc bien plus l’incarnation de certaines notions fondamentales plutôt que la déclinaison de certains outils de management que sont la délégation, le reporting ou le plan d’action. Comprendre ce que l’on fait, pourquoi on le fait et en être convaincu et vous ne vous poserez plus la question « Au fait, est-ce que j’avais la bonne posture là ?! ».[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

[/vc_column_text][dt_quote font_size= »normal » background= »fancy »]Nathalie Barthélémy occupe pendant plus de 15 ans différentes fonctions de management. En 2010, formée au Coaching, elle créée sa propre structure. Elle intervient en tant que formatrice, coach et consultante. Son activité l’amène à accompagner les entreprises en gestion de projet ou support à la mise en oeuvre opérationnelle de nouvelles organisations. Elle anime chez EFE les formations Réussir ses réunionsLes outils du manager occasionnel et le Cycle Certifiant Manager de proximité[/dt_quote][/vc_column][/vc_row]

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