Lâcher prise : faites le point pour agir autrement !

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Découvrez l’interview de Stéphanie Marécaux qui nous livre ses conseils pour lâcher-prise au quotidien !

 

Lâcher prise, qu’est-ce que cela signifie ?

Quand une situation prend une tournure délicate, la tentation est grande de vouloir poursuivre malgré tout sur le même chemin. Et ce, en partie, pour ne pas risquer de vous en vouloir et vous déconsidérer si vous stoppez net là. Pourtant, le lâcher-prise symbolise un temps de pause précieux. Il vous permet de revisiter votre façon d’agir, réviser votre point de vue, en somme faire le point.
Cet arrêt au service de la réflexion aide à s’ouvrir et porter un regard différent et neuf sur ce qui vous arrive. Qu’est-ce qui est réellement important pour vous ? Au lieu de vous enfermer et de vous figer dans une situation compliquée, le lâcher- prise vous invite à vous remettre en mouvement autrement et à élargir le champ des possibles…

Qu’est-ce qu’on cherche à « tenir » en réalité ?

Nous cherchons à tout tenir sous contrôle. Notre agenda, notre pile de dossiers, nos rendez-vous avec tel collaborateur, mais aussi le regard de l’autre, son point de vue sur le dossier, etc.
Un peu de contrôle est bien sûr de bon augure. Il nous guide dans nos actes et nos choix, nous aide à agir en connaissance de cause, à nous responsabiliser. Or, parfois ce contrôle responsable vire à l’hyper contrôle, prôné par une société visant la performance. On cherche ainsi à tout tenir d’une main de fer : on planifie, on anticipe, on fait des listes, on vérifie, on surveille… On refuse les imprévus et l’improvisation.
Le contrôle répond à deux forces contradictoires : la volonté de parvenir à quelque chose (gérer son temps pour tenir les délais, boucler ce dossier, respecter sa to-do list à la lettre, etc.) et la peur de ne pas y arriver.
Lâcher prise, c’est apprendre, entre autres, à distinguer ce sur quoi je peux agir et ce sur quoi je ne peux agir et de l’accepter !

 

Quels sont les obstacles au lâcher-prise ?

Parmi les freins, il y a certaines peurs comme :

  • Peur du regard de l’autre : « que va-t-il penser de moi ? »
  • Peur de l’inconnu: « que va-t-il se passer si ça ne se déroule pas comme prévu ? »
  • Peur du vide: « si je laisse les choses se faire, c’est le grand saut dans le vide ? »

Ces peurs sont aussi conditionnées par nos croyances : pour certains, lâcher prise signifie capituler, se résigner, abandonner… Cela équivaut à montrer ses faiblesses, son incompétence, pire sa lâcheté. Lâcher prise, c’est aussi parfois gagner en confiance en soi et faire le deuil d’une de ces croyances pour pouvoir se remettre en mouvement et atteindre son objectif.

Comment faire pour les surpasser ?

En lâchant prise, vous acceptez de revoir la situation sous un autre angle et de composer avec la difficulté. L’idée, c’est d’agir sur ce qui dépend de vous. Vous acceptez librement de penser et faire autrement et vous redevenez ainsi acteur de la situation.
Une autre question clé est : qu’est-ce qui est bon pour moi dans cette situation ?
Vous vous autorisez, pour votre bien-être, à impulser une nouvelle direction. Plutôt que de lutter contre la difficulté, vous vous offrez l’opportunité d’agir pour « le meilleur ».
Prenons un exemple :

Coincé dans un embouteillage, vous prévoyez d’arriver en retard d’au moins 20 minutes à votre rendez-vous Client ? Plutôt de pester et de vous acharner contre cette « fichue circulation », vous mettez à profit ce temps passé en voiture pour revisiter avec subtilité le déroulé de votre entretien. Il y a fort à parier que sous cette forme, votre entretien sera encore plus percutant et convaincant !

 

Vous êtes formatrice et sophrologue. Quels liens peut-on faire entre ces deux disciplines ?

Lâcher prise, c’est aussi physique. Lorsqu’une personne « se braque » face à son interlocuteur, son corps se crispe. Le lâcher-prise implique une certaine souplesse, qui est d’abord corporelle. La sophrologie permet de relâcher les tensions physiques pour apaiser le mental et ouvrir l’esprit, prêt à porter un regard nouveau sur les choses.
Différents exercices « express » issus de la sophrologie (de 5 à 10 minutes) aident par exemple à s’ancrer dans l’instant présent, se détacher des pensées parasites, à évacuer les tensions inutiles pour prendre du recul et élargir son regard sur les événements. Et ce, de façon positive et constructive ![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

 

[/vc_column_text][dt_quote font_size= »normal » background= »fancy »]Stéphanie Marécaux, sophrologue, formatrice en communication/développement personnel depuis une dizaine d’années, et ancienne journaliste experte en Santé/Bien-Etre. Formée aux techniques théâtrales (Cours Florent) et certifiée en PNL, elle se passionne pour la qualité de vie au travail et accompagne des collaborateurs et managers dans le cadre de missions formation/coaching.

Partenaire d’EFE, elle anime les formations : « Lâcher prise et prendre du recul », « Développer son intelligence émotionnelle », « Développer ses capacités de concentration » et « Renforcer son estime et sa confiance en soi » .[/dt_quote][/vc_column][/vc_row]

1 Commentaire

  • Très bon article sur le lâcher prise, sujet souvent tabou dans l’entreprise car assimilé à la défaite et la non combativité alors qu’au contraire cela évite l’entêtement dans des directions sans issues. Il m’a fallu trois voyages en Inde pour le comprendre. Un pays où on ne fait pas ce que l’on veut mais ce que l’on peut. Il faut en permanence s’adapter et revoir sa copie pour trouver la solution adaptée. Pour les Indiens et en Asie en général ce mode fonctionnement est une seconde nature alors que dans nos sociétés occidentales cette approche est considérée comme une faiblesse. Pourtant même en occident, les sportifs sont dans cet état d’esprit permanent. S’il ne peuvent pas passer par la gauche ils essayent de passer par le côté droit et recommencent jusqu’à atteindre l’objectif final. E(t comme vous le dîtes bien dans votre article, « on ne maitrise pas ce qui ne dépend pas de nous ». C’est tellement évident.
    Merci !