Manager : virtuose mais avant tout chef d’orchestre !

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[vc_row][vc_column][vc_column_text]Un manager qui confondrait chef d’orchestre avec homme ou femme orchestre, se trompe de mission. On ne le dira jamais trop : déléguer, c’est dynamiser et motiver son équipe ! Celui ou celle qui préfère jouer sa propre musique avec une grosse caisse sur le ventre, un harmonica dans la bouche, des grelots reliés aux orteils, un micro autour du cou, des tambourins fixés à chaque coude, etc. Cet artiste-là, aussi talentueux qu’il soit, n’est que le manager… de lui-même !

chef de projet

Quel est le rôle du manager ?

Un manager d’équipe n’en est pas moins un virtuose. Il sait lire une partition (la stratégie et les objectifs de l’entreprise) et faire jouer une œuvre collective aux « musiciens » qui composent son « staff ». Il n’est donc pas un homme-orchestre, il est un homme (ou une femme) ressource. Quelle que soit l’œuvre à jouer, en symphonie ou en quatuor, la délégation est la même.

Le manager est au service de son équipe et distribue les rôles. Il a la responsabilité d’être le garant de l’équilibre à la fois individuel et collectif de l’ensemble dont il a la charge. Au passage, il a également cette responsabilité souvent négligée, de veiller à son propre équilibre… c’est d’ailleurs précisément là qu’intervient la nécessité de déléguer avec cette faculté d’accompagner ses délégations. Car en tant que manager, il a entre-autre pour mission de rester à la bonne altitude et ainsi garder la vision d’ensemble que lui confèrent ses fonctions.

posture

Comment déléguer efficacement ?

Apprendre à déléguer avec succès, parfois dans un climat d’urgence, fait de changements, que ce soit de stratégie ou provoqués par des réformes, c’est pour le manager l’obligation de revêtir l’habit du chef d’orchestre. Il doit savoir qui sont ses « premiers violons ». Il doit savoir parfois mettre en sourdine des « cuivres » tonitruants (ses opposants). Selon le tempo à respecter, recruter quelques bons « instruments à vent » (des intérimaires) peut faire partie du jeu. Connaître son équipe en somme !

Déléguer efficacement, c’est s’assurer de fédérer cet ensemble de collaborateurs, de manière ponctuelle ou durable qu’il s’agisse d’un management hiérarchique, transverse ou dans le cadre d’un développement de projet. Toujours en recherchant une harmonie efficace, être capable de corriger les fausses notes ou les imprévus pouvant advenir, sans pour autant contrarier le bon déroulement final de la mission. C’est à cette condition que le manager pourra obtenir le meilleur de lui-même et de ses collaborateurs ![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

[/vc_column_text][dt_quote font_size= »normal » background= »fancy »]Après plus de vingt ans d’un parcours professionnel effectué dans le secteur des médias et de la communication, ancien journaliste-reporter, rédacteur en chef, directeur commercial, Albain Venzo s’est formé aux disciplines du management, de la préparation mentale et du coaching via un programme dédié aux sportifs de haut niveau. Il anime chez EFE les formations «Réussir sa prise de fonction de manager» et «Les clés de la motivation de ses collaborateurs».[/dt_quote][/vc_column][/vc_row]

2 Commentaires

  • Article très intéressant, bien servi par la métaphore musicale. Un bonne occasion de reprendre cette citation d’Herbert von Karajan : “L’art de diriger consiste à savoir abandonner la baguette pour ne pas gêner l’orchestre”. Ne pas l’abandonner entièrement, bien sûr, mais savoir le faire régulièrement !

  • Après la lecture de ce très intéressant article, je vais rester dans les citations de Karajan en évoquant ce que j’expliquais à mes étudiants en mastère de management: « vous ne jouerez jamais aussi bien que le meilleur de vos musiciens. L’important, pour le chef d’orchestre, c’est de savoir ce qu’il lui est possible d’exiger ». C’est tout l’art de la connaissance de ses collaborateurs, de la distribution des rôles, de la délégation, de l’équilibre au service de la vision.